On parle de nous

Votre cinema du XVIIIeme

Presse

logo_le_bonbon

On reste dans le coin pour manger une part de tarte dans le jardin caché du Studio 28. Ici on tutoie tout le monde et on enlève nos chaussures pendant les séances. C'est le petit cinéma de Montmartre adoré des habitués... D'ailleurs, ils se retrouvent sur la terrasse luxuriante pour boire un thé, du vin ou déjeuner d'une quiche à côté de Catherine, Alain ou Brigitte, dessinés sur les murs. Ça me fait presque mal au cœur de vous filer l'adresse...

Redacteur en chef
téléchargement-1

Seuls les initiés connaissent ce petit havre de paix caché non loin de la très touristique rue des Abbesses.

Le café du petit cinéma d’art et d’essai Studio 28 compte un étonnant jardin au calme agrémenté de bambous, qui contraste avec cette bruyante rue arpentée par des voitures et dont les nombreuses terrasses de bar sont prises d'assaut par des touristes en route vers le Sacré-Cœur.

Pour le découvrir, il faut franchir le guichet du cinéma : vous apercevrez le café à l'intérieur, assez classieux, tout décoré de noir et de rouge avec une photo murale très kitsch de monuments parisiens éclairés dans la nuit.
La véranda lumineuse donne sur la terrasse, où quelques tables en mosaïque colorée invitent à la lecture au soleil et dans le calme. L’endroit est si intimiste qu’on entend vite la conversation de ses voisins de table, souvent des mamies à l’heure du thé, qui se racontent les derniers ragots du quartier.
Les horaires du café (15h à 21h, tous les jours) s’accordent avec les séances de films, en outre très bien choisis

CAMILLE GRIFFOULIeRES
téléchargement-2

« La salle des chefs-d’œuvre, le chef-d’œuvre des salles », disait Cocteau à propos du Studio 28, cinéma indépendant inauguré en 1928.
Les fauteuils et le rideau en velours rouge habillent mon spot préféré pour voir les dernières sorties et échapper à l’ambiance de supermarché des multiplexes.
On y vient aussi pour boire, surtout aux beaux jours, dans une charmante petite cour-terrasse bien planquée et ornée de plantes… L’unique ambiance sonore est le ruissellement d’une fontaine.
En fond de scène, une fresque avec des « monstres sacrés » du cinéma donne l’occasion de trinquer avec Gérard Philipe, Jeanne Moreau, Michel Simon…
La preuve que Montmartre existe encore et que l’on peut échapper aux terrasses bondées de la rue des Abbesses pour rejoindre ce lieu discret, digne représentant d’un art de vivre parisien…