Breve histoire du STUDIO 28
Ouverture de la première salle d'avant garde de la butte
Jean-placide Mauclaire inaugure la première salle de cinéma d’avant-garde rive droite, située en
plein cœur de Montmartre.
Le studio 28 devient vite une véritable salle de cinéma indépendante se consacrant uniquement à la recherche et à la découverte d’œuvres d’art cinématographiques. Un lieu de rencontre où se côtoient de nombreux artistes, poètes, peintres, cinéastes : Jean Cocteau, Luis Buñuel, Abel Gance puis Jean Marais.
Le studio 28 devient vite une véritable salle de cinéma indépendante se consacrant uniquement à la recherche et à la découverte d’œuvres d’art cinématographiques. Un lieu de rencontre où se côtoient de nombreux artistes, poètes, peintres, cinéastes : Jean Cocteau, Luis Buñuel, Abel Gance puis Jean Marais.
Scandale au Studio
Jean placide Mauclaire décide de projeter le film « l’âge d’or » de Luis Buñel.
Après 2 projections, une farouche bataille d’opinion éclate dans la salle. Le film est interdit. Jean placide Mauclaire, dans l’incapacité de rembourser les places déjà achetées, se voit dans l’obligation de se séparer du studio 28.
Après 2 projections, une farouche bataille d’opinion éclate dans la salle. Le film est interdit. Jean placide Mauclaire, dans l’incapacité de rembourser les places déjà achetées, se voit dans l’obligation de se séparer du studio 28.
Le rêve américain
Le studio 28 est repris par édouard gross qui se spécialise dans les grandes comédies américaines en version originale, avec lesquelles la salle remporte un énorme succès : les films de f. Capra, des marx brothers, de fields…
La famille Roulleau
les frères Edgar et George Roulleau vont amener la salle à son apogée : ils
rééditent « Journal d’un curé de campagne » de Robert Bresson, « La symphonie des
brigands » de Friedrich Feher… et proposent en avant-première, « Los Olvidados » de
Luis Buñuel.
Le Studio 28 continue d’être un lieu de rencontre et d’animation avec des expositions de peintures, de photos, des concerts de jazz.
Le Studio 28 continue d’être un lieu de rencontre et d’animation avec des expositions de peintures, de photos, des concerts de jazz.
Des bons parrains
Jean cocteau (1889-1963) et Abel Gance (1889-1981) deviennent les parrains de la
salle.
« La salle des chefs-d’œuvre, le chef d’œuvre des salles. »
La première carte de fidélité en France
Le Studio 28 est le premier cinéma en France à instaurer un système de carte de fidélité en 1969.
Tournage d'Amélie Poulain
Tournage d’amelie poulain avec audrey tautou au studio 28:
« parfois, le vendredi soir ; amélie va au cinéma ». Un ticket spécial est édité pour le film.
Le top du son et de l'audio
La salle se modernise : Passage au numérique, première salle parisienne équipé d’un projecteur SONY 4K. On y installe le son 5.1 et 7.1 et un grand écran de 10 mètres de base. Le Studio 28 reste, comme l’avait dit Epstein, un « haut lieu du 7ème art et de la langue universelle : langue des foules et langue de la grande révolte ».
Aujourd'hui ?
Aujourd’hui une salle de référence pour sa technique, son accueil, sa décoration, ses expositions, sa convivialité, son atmosphère, son bar, son jardin, ses tartes salées et
sucrées… Votre salle de quartier !
